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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 13:58

Après figurant, voici que j'ai franchi le grade un peu plus élevé au cinéma et à la télé : silhouette. Ce matin très très tôt (!) rdv à la pointe du Barrou à Sète pour le 2e jour de tournage de la 3e saison de la série à succès de France 2, Candice Renoir.

Voici quelques photos du tournage avec la moto que j'ai conduite brièvement en tant que doublure :)

Silhouette sur Candice RenoirSilhouette sur Candice Renoir
Silhouette sur Candice Renoir
Silhouette sur Candice RenoirSilhouette sur Candice Renoir
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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 13:40
Cinéma : Promised Land

Promised Land de Gus Van Sant, avec Matt Damon dans le rôle principal, conte l'histoire d'une compagnie exploitant le gaz de schiste et déboulant dans une petit bourgade de l'Amérique profonde.

Le film ne débat pas spécialement du danger des gaz de schiste même s'il évoque les conséquences possibles de la fracturation hydraulique. Le thème principal est surtout le combat entre l'argent roi et l'attachement à la terre, à son mode de vie et aux risques qu'on peut faire courir aux prochaines générations.

Matt Damon, qui a participé à l'écriture du scénario, a l'habitude de jouer le héro, celui auquel on peut s'identifier. Ici c'est plutôt le "bad guy", le représentant d'une toute puissante compagnie qui va promettre tant d'argent à des fermiers sans le sous que ça semble difficile pour eux de refuser de signer. Et pourtant, il suffira d'un brave retraité pour que la balade de santé se trouve un peu compliquée. Et Internet permet à tous de se documenter, de se poser des questions...

Est-ce que ce commercial aguerri aux techniques de persuasion va réussir à lever les doutes des habitants ? On se pose la question tout le film, surtout quand débarque un écolo venu pour apporter des preuves et des arguments contre cette exploitation.

Le film est plutôt bien construit, un rythme tranquille dans une ville tranquille, on touche du doigt l'Amérique profonde, celle des campagnes, qui semble vivre au ralentit de la crise économique. On croit se diriger vers un dénouement attendu mais attention au possible rebondissement (je ne dévoile rien).

Les acteurs jouent juste, le propos va plutôt dans le bon sens, donc pour ma part c'est une réussite ! Il aurait été parfait si en plus il avait pu faire passer le message qu'une des solutions passe par la diminution de nos consommations énergétiques, mais ça ce serait un peu trop demander à un film américain.

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 21:51

Jason Bourne

Après la mémoire dans la peau, la mort dans la peau et la vengeance dans la peau, voici le 4e volet de la saga Jason Bourne. Exit Matt Damon, c'est Jeremy Renner qui tient l'affiche avec un nouveau personnage, Aaron Cross. Issu de la même agence que Jason Bourne, avec les mêmes capacités développées grace à un entrainement implacable et des petites pillules de couleur, Aaron doit lui-aussi échapper à la toute puissance agence américaine.

 

Difficile de renouveler le genre et d'oublier Matt Damon. Mais honnêtement le résultat est plutôt honorable et réussi. On ne s'ennuie pas même s'il y a moins de "coups tordus" que dans les autres volets de la série. Disons que la fin arrive un peu vite par rapport aux multiples rebondissements subis précedemment par Jason Bourne.

Le rythme est aussi un peu moins élevé, on se sent donc un peu moins essouflé en suivant les aventures des nouveaux personnages  

 

Mais c'est un bon film d'action, à voir en VO bien-sûr et à apprécier pour ce qu'il est, un pur divertissement.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 21:13

cine contagion

La grippe aviaire, H1N1 ou SRAS ont au cours de ces dernières années affolé les gouvernements et les services de santé mondiaux. Principe de précaution nécessaire ou catastrophisme injustifié ? Après avoir vu le dernier film de Steven Soderbergh, "Contagion", vous ne devriez plus vous poser la question...

 

L'histoire semble simple : une américaine revient fiévreuse de Hong-Kong et succombe peu de temps après son retour...

Le virus est inconnu, virulent et très contagieux, l'épidémie se propage à la mesure du maillage des vols internationaux.

 

Le parti pris du film le fait sortir des schémas classiques des films catastrophes. D'habitude la première demi-heure est consacré à la présentation des personnages, auxquels ont doit s'attacher avant de les voir succomber à la menace grandissante. Là non, la première victime, Gwyneth Paltrow, meurt dès le premier 1/4 d'heure.

 

En fait le film a un côté mécanique, implacable, qui fait froid dans le dos. Pour certaines critiques ça ne passe pas, mais au contraire, c'est parce qu'il est dépouillé de tout mélo que ce film trouve sa force. Et c'est aussi parce que le réalisateur s'est attaché à coller aux réalités médicales et scientifiques qu'il devient crédible et qu'on peut imaginer des dégâts que pourrait causer un tel virus à notre société.

 

Le bloggeur, joué par Jude Law, pourfendeur d'un prétendu complot gouvernemental est un rôle également intéressant et là encore la caricature a été évitée. Film donc passionnant, à suivre comme un thriller, à la fois captivant et oppressant.

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 22:19

planete des singes

 

C'est un des films les plus attendus de cet été. Tout le monde ou presque connait l'histoire de la planète des singes, en particulier la scène saisissante du dernier film où Charlton Heston découvre les ruines de la statue de la liberté et comprend que cette planète où les singes ont pris le pouvoir est en fait la terre... dans le futur !

 

 

Le propos de ce film est donc de comprendre les origines de cette future domination des singes sur l'homme. Premier régal, le film se passe à San Francisco ! Ma ville fétiche

En plus d'être une ville géniale à visiter, elle se prête parfaitement aux scènes d'action, en particulier le fameux Golden Gate Bridge.

 

 

Evidemment on parle beaucoup de la prouesse d'Andy Serkis qui prête ses traits et son jeu d'acteur au singe Cesar, comme il avait "joué", au travers du même procédé de motion capture, le rôle de Gollum dans le Seigneur des Anneaux. Et effectivement, les "primates" du film ont des expressions, des sentiments et donc une humanité qui touche. Techniquement c'est très réussi.

 

 

Quant au rythme, il sait alterner la mise en situation, les moments où les personnages prennent leur place, et les scènes d'action efficaces. Le tout se regarde donc avec plaisir, on y croit et on attend la suite avec impatience !

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 14:10

Kino, c'est un mouvement créatif de court-métrage. Tous les niveaux sont acceptés, chacun peut venir avec son petit film fait avec les moyens du bord, avec comme cadre tout de même un thème imposé à tous. En novembre 2010 à Montpellier le thème était "la déferlante". Il n'y avait rien à gagner, sinon le plaisir de participer !

Et comme une amie m'a demandé de participer à son projet, et que j'ai dit ok, et bien voilà le résultat. C'est sans prétention mais en tout cas on s'est bien amusé à le tourner.

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 21:31

Cette semaine à Montpellier, l'acteur Roschdy Zem tourne les dernières scènes de son deuxième film en tant que réalisateur : "Omar m'a tuer" d'après l'affaire concernant Omar Raddad accusé et condamné pour le meutre de Ghislaine Marchal qui aurait écrit avant sa mort cette fameuse phrase avec son sang accusant Omar, son jardinier.

 

Omar Raddad, défendu par le très médiatique avocat Jacques Vergès, a été condamné à 18 ans de prison mais a été gracié par le président Jacques Chirac quelques années plus tard et est donc resté sous les barreaux 7 ans. Il clame toujours son innocence et demande la révision de son procès.

 

Après Paris, Nice, Nîmes et Bézier, l'équipe du film s'est donc installé dans l'ancien tribunal de Montpellier pour tourner ses dernières scènes. J'ai eu la chance d'être sélectionné pour être figurant, un policier. Mais dans un premier temps je n'ai pas été choisi pour figurer derrière l'acteur jouant l'accusé, Sami Bouajila, et j'ai donc découvert le dur métier de figurant fait d'attente et... d'attente !

Dans un deuxième temps... Et bien pas de deuxième temps, le tournage est suspendu ! Malheureusement l'acteur qui joue Maître Vergès, Maurice Bénichou, est souffrant et donc pour le moment le film ne peut pas continuer.

 

On espère bien-sûr que non seulement Maurice Bénichou se remettra vite, et aussi que ce film, qui a tous les ingrédient pour être passionnant, sorte comme prévu en 2011 et rencontre le succès en salles.

 

Pour ma part ce fût une découverte du cinéma professionnel, de sa logistique impressionnante (il y avait près de 100 figurant ce jeudi) et aussi l'occasion de discuter avec quelques intermitents du spectacle qui doivent à tout prix faire ce genre de figuration pour avoir des cachets et espérer conserver leur statut.

 

Voici quelques clichés du tribunal de Montpellier que je ne connaissais pas, une photo rapide de la salle de tournage où on peut distinguer Roschdy Zem assis tout à gauche (et soucieux, on le comprend) et Sami Bouajila, penché, en chemise blanche à droite. Il a été demandé ensuite de ne pas prendre de photos donc je me suis arrêté là. Et pour finir, moi en policier portant l'uniforme de 1994 et avec une vraie tête de méchant

 

edit 28 juillet 2010 : comme le précise le Midi Libre, Maurice Bénichou a fait un AVC et est maintenant hors de danger. Les dernières prises du film prévues à Montpellier fin juin seront tournées fin octobre ou début novembre.

 

Omar Film Montpellier 1Omar Film Montpellier 2Omar Film Montpellier 3Omar Film Montpellier 4Omar Film Montpellier Patoc

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 22:23
Ce film est un bijou ! "La journée de la jupe" était au départ un film destiné à la télévision, mais grâce au succès rencontré dans de nombreux festivals, le film va sortir en salle le 25 mars prochain. Il vient ce soir d'être diffusé sur ARTE et c'est vraiment un film coup de poing ! Ou devrais-je dire coup de boule...

Le début, une classe de français où le sujet du jour est le bourgeois gentilhomme de Molière. Isabelle Adjani, la prof, a du mal à faire respecter un minimum de discipline au milieu d'insultes et d'agressivité. Et puis voilà, deux élèves trafiquent on ne sait quoi en plein cours, la prof s'en mèle et un pistolet tombe du sac. C'est finalement la prof, sous la menace, qui va s'emparer de l'arme et tenir en joue sa classe.

C'est cash ! Les dialogues bien directs, tout est dit sans faux-semblant, le racisme, le sexisme, l'anti-arabe, l'anti-juif, l'anti-céfran... On jublie aux répliques de cette prof qui peut enfin se défouler et dire leur 4 vérités à des élèves qui ont pour seuls repères la loi du plus fort. On rit même, avant, petit à petit, de se rendre compte que la comédie de Molière est bien décalée face au drame qui se joue.

Tous les acteurs sont bons et criant de réalisme. La plupart des jeunes jouant les éléves sont amateurs et on est bluffé par le naturel de leur jeu. Isabelle Adjani quant à elle est parfaite ! Drôle, touchante, émouvante, piquante... Le cinéma français a bien tord de se passer de cette grande actrice.

Y-a-t il un message, une leçon qu'on peut tirer de cette histoire ? Bien-sûr c'est plutôt une image négative de la banlieue qui y est montrée, mais elle n'est sans doute pas trop éloignée de la réalité. La leçon du professeur de français c'est que sans l'école, sans la connaissance et le savoir, rien n'est possible pour ces jeunes et qu'ils n'ont pas le droit de se poser en victime.

C'est en tout cas une vraie réussite et on plonge directement dans l'histoire, dans ce huis clot captivant qui tient en halène jusqu'au bout.

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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 21:34
C'est le film événement de ce début d'année 2009, l'étrange histoire de Bunjamin Button du réalisateur David Fisher raconte la vie d'un homme qui nait comme un bébé de 80 ans puis rajeunit d'année en année. Cette fabuleuse histoire écrite par l'écrivain F. Scott Fitzgerald lève les thèmes du passage du temps, du destin, de la jeunesse, de la précarité de la vie et bien-sûr de l'amour.

On peut y voir un côté "Titanic" avec la vieille femme qui raconte son histoire et permet les flash back entre la Nouvelle Orléans du début du siècle et celle de l'ouragan Katrine. Un petit côté "Forrest Gump" aussi par l'histoire de cet homme-enfant qui traverse le temps et différencie plus que les autres l'important de l'essentiel. Et même un côté "Amélie Poulain" dans la description des destins croisés, sorte d'effet papillon qui amène plusieurs personnes à être à l'origine d'un accident qui changera le cours d'une vie.

Mais ce film porte par lui-même une fraîcheur et un regard bien à lui sur ce temps qui passe, qui vieillit notre corps, dégrade notre mémoire et nous oblige à accepter d'être séparé de ceux qu'on aime.

L'interprétation est juste, Brad Pitt et Cate Blanchett  crééent ici un nouveau couple mythique du cinéma.

L'étrange histoire de Benjamin Button a été encensé par la critique et est un vrai succès en salle. Est-ce cependant un chef d'oeuvre ? La cérémonie des Oscars d'hier l'a un peu boudé en ne lui attribuant que 3 récompenses techniques (effets visuels, direction artistique et maquillage) malgré ses 13 nominations. C'est en tout cas un film réussi qui mérite qu'on se déplace en salle pour le voir.

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 14:30

Lors de sa présentation au festival de Cannes, Soderbergh a présenté son film sur le Che de plus de 4h et l'acteur principal Benicio Del Toro y a reçu le prix d'interprétation. Pour sa sortie en salle l'oeuvre a été découpée en deux films, avec comme sous-titres "L'argentin" pour la première partie et "Guerilla" pour la deuxième.

Est-il possible de différencier ces deux parties ? En tout cas même si le combat de jungle est présent à chaque fois, l'atmosphère n'est pas la même.

Dans la première partie c'est la re-conquête de Cuba, il souffle un esprit de révolte positive, de révolution face à un pouvoir installé par les américains et d'idéalisme. Les aller-retours temporels, entre les combats et l'intervention à l'ONU du Che une fois le pouvoir conquis, donnent la dimension du personnage et installent le spectateur dans la logique de la victoire.

Au contraire le rythme semble plus lourd dans la deuxième partie ou le Che retourne sur le terrain pour libérer la Bolivie. J'ai vu ce film avec une grande méconnaissance de l'histoire de Che Guevara mais je me suis douté dès le début que cette guerilla était l'ultime combat du révolutionnaire. Certains trouvent cette partie trop longue, trop lente.

Mais au contraire je suis personnellement bien rentré dans l'histoire, comme si j'étais entré dans la jungle au côté des combattants, que j'avais partagé leur quotidien. Soderbergh a voulu se donner les moyens de montrer que même dans ces conditions, le temps peut s'écouler au ralentit, l'action semblant alors s'engluer vers son dénouement tragique.

L'icone qu'est devenu Che Guevara méritait un tel film sobre et précis. Pas d'effet hollywoodien et ni de musique grandiloquante pour en faire un héro. Ce diptyque donne envie d'en savoir plus sur le personnage historique ce qui en fait déjà une réussite, et la performance d'acteur de Benicio Del Toro finit de faire de ce film une référence qui permettra à des générations de découvrir Ernesto Guevara.
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